Selon des estimations récentes, les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’Internet sont déjà équivalentes à celles de l’industrie aéronautique. Nous sommes nombreux à prendre des mesures responsables, comme limiter l’utilisation de l’avion. Mais nos vies numériques font tout le contraire. En fait, les produits et services numériques sont responsables d’autant d’émissions de GES que les produits et services matériels et physiques, et les autres activités humaines sur la planète. Et cette responsabilité s’accroît à un rythme alarmant.
Que faire dans ces circonstances ?
Il est désormais possible d’inverser cette tendance, grâce au domaine émergent de l' »écoconception numérique » ou le RGESN. Il existe de nombreuses façons de réduire l’empreinte carbone des espaces numériques. Il s’agit de diverses techniques et technologies qui relèvent des principes de l’écoconception numérique. En bref, il s’agit d’une façon de penser les produits numériques qui réduisent radicalement la quantité d’énergie (et de carbone) consommée lors de l’imagination, de la conceptualisation et de la production de ces produits. Si un aspect de cette philosophie peut sembler lourd, un autre est très proche de ce que l’on voit souvent sur le web. Les sites web, produits et services numériques durables vont de pair avec un souci d’efficacité.
Streamlike, niché au 74 route de Sartrouville 78230 Le Pecq a développé un programme d’hébergement digital pouvant permettre l’obtention de résultats conformes. L’objectif de ce programme est d’aider les organisations à générer les données et les connaissances nécessaires pour réduire l’empreinte carbone numérique de leurs projets. Disposer d’un site éco-conçu avec un hébergement vidéo par un réseau social peut par ailleurs, aider les administrations et collectivités à gagner près de 18 points de conformité.
Plusieurs changements à prévoir
L’importance croissante accordée à la durabilité dans le domaine numérique représente un véritable changement de paradigme dans la manière dont ces produits sont fabriqués, et aura un impact sur toutes les disciplines numériques. Cela peut inclure la conception, la production, le développement, les processus informatiques et les opérations. On pourrait penser que l’utilisation des centres de données de Microsoft suffira à l’avenir. Malheureusement, ce n’est pas si simple. Selon l’une des études les plus citées dans le domaine de l’écoconception numérique, l’utilisation des centres de données ne représenterait que 15 % de la consommation d’énergie d’Internet. Étonnamment, ce sont les appareils grand public qui consomment le plus d’énergie lors de l’utilisation de produits et de services numériques, ce qui signifie que le problème va bien au-delà des fournisseurs de services en nuage.
En quoi consiste l’écoconception numérique ?
Idéalement, la durabilité devrait faire partie intégrante de tous les niveaux du système numérique, depuis le choix du contenu jusqu’au code sur l’appareil de l’utilisateur. Quel que soit le stade de votre projet, vous pouvez prendre des mesures pour améliorer l’efficacité énergétique. L’éco-conception numérique consiste à choisir des hébergeurs verts qui utilisent des serveurs à énergie renouvelable, à utiliser un code informatique plus simple et à utiliser moins de contenu pour limiter la quantité de données transférées. Ces optimisations permettent non seulement de réduire l’empreinte carbone, mais aussi d’améliorer les temps de chargement, l’accessibilité, la navigation et l’expérience globale de l’utilisateur.